Bon, et ben nous voilà rentrés.
Humides, mais heu-reux...
08 H 00 : Une petite photo du tems de dehors. Bof, mais on a vu pire, y'a pas de raison.
La température aussi, celle d'un bon vin : 12,5°. Nickel.
Je retrouve mon pote Hurricane et nous voilà partis. pas bachés, il fait bon, on verra plus tard. Plus tard c'est 18 km, une averse nous attrape et en 300 m on se retrouve "humidifiés", le temps de trouver une grange pour enfiler les combi sessy. C'est très sessy la combi de pluie. Avé ca, tu allume les geuzesses en moins de temps qu'il en faut pour le dire....
Les gorges du Toulourenc se font sans trop de souci, sous une averse qui décidément a juré de nous faire chier, entre les pierres tombées de la colline, les bouzes de vaches qui font que tu te cagues dessus dans les virages (bouzes de vaches ou fumier, je sais plus... j'ai pas trop regardé..), et les chasseurs postés à l'orée des bois (ceux la on en reparlera après, faut bien qu'ils s'amusent aussi).
Arrivée a SAULT ou nous retrouvons nos deux copains, bruno et Arnaud, du forum airhuile.com. Bienvenue chez les maousses, c'est pour ca qu'on roule en 1100 (le couple, toujours le couple.... que le couple)
Après un bon café-clope-pipi, on se décide quand même à repartir, et zut (pas de gros mot) à la pluie et au vent qui se sont mis derrière la tronche de nous en faire baver jusqu'à la fin.
Direction donc le plateau d'Abion (perfide Albion.....) et a gauche en direction de BANON (Pairait qu'ils ont des fromages de chèvre à se taper le cul par terre). Belle route, large, grandes courbes, on commence à prendre du badin lorsque deux clebs affublés du traditionnel collier orange fluo, au lieu de courir après leur sanglier, décident de me traverser sous le nez. Je choppe les freins, pour éviter de chopper les clébards, et je garde les freins pour signaler à Hurricane, derrière, qu'il y a quelque chose.
Un coup d'oeil au rétro et je te me le vois qui se prend le deuxième toutou, au niveau de l'arrière train, et qui l'envoie couiner dans le fossé. pas de chasseur à l'horizon, tant pis. Je coupe tout, le laisse me rattraper. il me fait signe que tout va bien, et on repart.
Un peu plus loin les deux autres qui nous attendaient, nous font signe qu'il fallait tourner à droite, là avant.
Au moment de partir, Arnaud s'affole, s'excite, crie dans son casque, montre le pneu arrière de la VFR : A plat ! Au milieu de rien, sous la flotte. Encatané, le Hurricane. Je vous le dis, moi.
On se jette sous un abri bus-écoliers-poubelles pour voir. Y'a bien un trou. Deux, en fait. téléphone maison. Personne. bon, ca fait rien, on va laisser la tondeuse dans une ferme, on rentre et on prend le taxi pour revenir la chercher, avé la remorque con.
Heureusement, Arnaud avait sous la sele de son Truc, le fameux kit avé les mèches et les bombinettes de CO2. on répare, percute une bombe. rien. Une deuxième bombe. un peu. Finalement je prends le Missile et je pars à la recherche d'une ferme avec un compresseur.
"Bonjour madame, je peux vous pomper un peu d'air? "
Une fois le pneu regonflé, direction la maison, car la, y'en a marre.
retour par SAULT ou la semaine dernière on avait trouvé une petite auberge bien sympa et pas chère pour deux sous.
Mes fesses le pique nique, direction la gamelle chaude.
Ensuite après la traditionnelle photo de groupe (Cherchez l'intrus...se), on est rentrés en passant par la nesque, MAULAUCENE - VAISON - NYONS.
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http://www.zimagez.com/zimage/dscn32214.php]
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Trempés, mais heureux. Et ensemble.
Tony