Commencement des «travaux»...
Pour le moteur, je n’ai rien eu à faire, à part une peinture HT et des carters à polir car ils étaient piquetés. Juste une batterie neuve, 4 bougies aussi, filtre à air idem (car il n’y en avait pas!), vidange + filtre à huile avec remplacement de la vis de serrage (c’est la même que la FJ) de la cloche du filtre car le/les propriétaire(s) précédent(s) devaient la desserrer/serrer avec une pince: l’empreinte hexagonale est devenue...ronde!
Pour l’échappement: décapage, ponçage et peinture HT là aussi après démontage...très compliqué. Il a fallu découper la collerette du collecteur n°4 à la disqueuse car les p....ns (!) de goujons y étaient «soudés» par la rouille.
Les autres n’ont pas trop posé de problème, ils se sont carrément dévissés de la culasse assez facilement, mais quand il a fallu y dévisser les écrous ensuite (malgré chalumeau + dégrippant) ... ils ont cassé net.
Les ½ lunes étaient soudées elles aussi par la rouille dans les collerettes.
Résultat: 4 collerettes + 8 ½ lunes + 8 goujons + 8 écrous neufs (merci Mr CMSNL.com) et remontage de tout ça avec de la graisse cuivrée.
Les pneus, il a fallu aussi les changer, car lors de la « prise de contact » avec cette moto, outre le fait d’avoir eu l’impression de tenir le guidon d’un marteau piqueur, j’ai compris le pourquoi du comment de la piètre tenue de route.
Vérification du DOT: 2010 pour le pneu avant (BT45) et 2009 pour le pneu arrière (Dunlop)...
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Ça fait peur, non? Z’avaient pourtant l’air (presque) neufs ces pneus...
Allez hop ! Pas d’hésitation, 2 PIRELLI Sport Demon.
Les durites de frein avant et arrière craquelées sont remplacées par des durites aviation, jeux de plaquettes neuves AV/AR + purge complète des circuits de freinage: maintenant, ça devrait freiner.
Remplacement des 4 clignotants, ainsi que leurs supports: ils sont montés «souples» sur des supports caoutchoucs qui étaient complètement craquelés et désagrégés.
Pas besoin de refaire la selle (toujours ça d’économisé), le revêtement n’est ni abîmé ni craquelé, et la mousse est très souple: la remise en état n’est donc pas trop ancienne.
Mon seul regret dans cette restauration, est de ne pas avoir pu (re)trouver des amortisseurs d’origine pour l’arrière: ceux de cette moto « suintaient » l’huile de partout, ce qui n’arrangeait pas la tenue de route avec le pneu arrière de 10 ans!
Je les ai donc remplacé par une paire de Hagon dont le look « vintage » est approchant, mais ils n’ont pas de bonbonne séparée comme ceux d’origine hélas...
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